On a souvent tendance à imaginer que perfectionnisme et optimalisme vont de pair, voire se ressemblent. Mais il n’en est rien, car si l’une de ces deux formes est positive, l’autre s’avère bel et bien négative à terme.
Savoir les différencier permet d’améliorer la qualité de vie au travail (QVT) et surtout pouvoir passer de l’un à l’autre.
Perfectionnisme ou quand le mieux est l’ennemi du bien
Tandis que le perfectionnisme correspond à une recherche de réussite mal adaptée, l’optimalisme est un comportement plus sain où l’on cherche à atteindre ses objectifs en faisant usage le mieux possible du temps à disposition.
Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de vie au travail, se montrer perfectionniste peut être une bonne chose à condition que ce besoin de tout maitriser, notamment ses émotions négatives, ne prenne pas le dessus.
Le perfectionniste n’aime pas l’échec et toutes les émotions négatives qui en découlent. Cela peut mener, à terme, à une forme d’anxiété chronique qui est liée à l’angoisse d’échouer.
Pour lui, aucune reconnaissance ni aucune récompense n’est synonyme de réussite.
Constamment insatisfait parce qu’il se met toujours sous pression, il lui est impossible de communiquer positivement sur lui ou sur son travail.
Et quand il s’agit des autres, le constat est le même, il estime que l’on peut toujours faire mieux. Ses critères d’observation et de jugement sont faussés et démesurés, entrainant souvent des déceptions et une certaine souffrance.
Une attitude positive avec l’optimalisme
Toutefois, le pendant positif du perfectionnisme est l’optimalisme. En effet, cette attitude démontre une capacité à modifier le dialogue que l’on a avec soi.
L’optimaliste s’avère plus réaliste que le perfectionniste, car il accepte l’idée de devoir faire des choix et des compromis.
Il accepte plus facilement ce que la vie lui propose afin d’en tirer le meilleur parti.
Pour améliorer la qualité de vie au travail (QVT), l’optimaliste va considérer ses échecs et ses émotions négatives comme une partie intégrante de sa vie au travail, tout comme le sont les expériences positives.
L’optimaliste a une perception raisonnable du succès, il sait l’identifier partout il se trouve. Sur son lieu de travail, cela peut être un mail de remerciement, une félicitation de son supérieur, un sourire d’un collègue, etc.
Ces détails participent à améliorer la qualité de vie au travail (QVT) en rendant « l’expérience » du travail plus agréable et plus positive.
Passer du perfectionnisme à l’optimalisme
Pour quitter l’état de perfectionnisme qui peut être toxique et passer à l’état d’optimalisme, voici les deux caractéristiques caractéristiques à adopter.
Se montrer bienveillant envers soi-même
Essayez d’adopter un regard bienveillant et conciliant envers vous-même.
Autorisez-vous à ne pas tout réussir, à ne pas tout faire bien dès le 1er coup. Quand vous sentez une émotion négative poindre à l’horizon, ne cherchez pas à enfouir ce que vous ressentez.
Au contraire, apprenez à l’analyser, à la verbaliser pour l’accepter sereinement.
Reprogrammer votre façon de penser
Alors que le perfectionnisme vous amène à avoir une vision déformée et négative de la réalité parce que vous minimisez la portée de vos succès, apprenez à restructurer la façon de penser.
Demandez-vous quels sont les bienfaits de telle situation. Petit à petit, vous modifiez votre manière de penser et d’entrevoir le monde.
En milieu professionnel, cela va considérablement participer à améliorer la qualité de vie au travail (QVT) et vous aider à atteindre vos objectifs.